Une F1 à La Chaux-de-Fonds, un moment historique.
(Photo Adam Pretty/Getty Images/Red Bull Content Pool |
Laurent Missbauer, rédacteur
C’est à un moment
historique qu’ont assisté le 21 septembre quelque 500 spectateurs au
quartier général de la manufacture horlogère TAG Heuer à La Chaux-de-Fonds. Ils
ont pu en effet voir l’Autrichien Patrick Friesacher, ancien pilote de F1,
effectuer un show parfaitement huilé au volant d’une véritable monoplace de F1,
en l’occurrence une des Red Bull RB8 pilotées en 2012 par Mark Webber.
Quelque 500 spectateurs ont assisté aux évolutions de Patrick Friesacher. Photo Adam Pretty/Getty Images/Red Bull Content Pool |
Un bruit strident, des accélérations phénoménales et des glissades savamment maîtrisées. Tel pourrait être succinctement résumé le moment historique qu’ont vécu un demi-millier de spectateurs massés autour d’un circuit aménagé à La Chaux-de-Fonds, derrière le siège de TAG Heuer, partenaire depuis le mois de décembre 2015 de l’écurie Red Bull de F1.
Le qualificatif historique n’est guère usurpé puisqu’il
s’agissait de la première fois, depuis les fameux Grand Prix de Gollion
organisés de 1985 à 1990 dans le village du même nom dans le district de Morges
(VD), que l’on a pu voir un ancien pilote de F1 rouler au volant d’une
véritable monoplace de Formule 1 en Suisse romande. En 2011, le pilote vaudois
Sébastien Buemi avait certes effectué plusieurs démonstrations au volant d’une
Red Bull de F1 sur l’aéroport glaronnais de Mollis, mais cela s’était passé en
Suisse alémanique et non pas en Suisse romande.
Olivier Volery (à g.) et Dominic Wolz. Photo Laurent Missbauer |
Sébastien Buemi n’est par ailleurs pas étranger au fait que
l’écurie Red Bull se soit déplacée dans le canton de Neuchâtel ce 21 septembre.
«C’est en effet au volant de cette monoplace que vous avez vu pu voir évoluer à
La Chaux-de-Fonds que Sébastien a participé en début de semaine à deux jours de
tournage d’un film publicitaire de Red Bull au col du Gothard», nous a expliqué
Olivier Volery, Senior Sponsoring Manager chez TAG Heuer (ci-contre à gauche en compagnie de Dominic Wolz, Sponsoring Director de TAG Heuer). «Dès que nous avons
su que cette F1 viendrait en Suisse, nous avons demandé aux responsables de
l’écurie Red Bull s’il était également possible de la faire tourner sur le
parking de notre siège, transformé pour l’occasion en un circuit de F1. La
réponse a été positive et les collaborateurs de notre entreprise, les invités,
la population chaux-de-fonnière ainsi que trois classes de 9e, 10e
et 11e années, invitées à cette occasion, n’oublieront pas de sitôt
le show de Patrick Friesacher.»
Patrick Friesacher en pleine séance de donuts. Photo TAG Heuer |
Le public aurait certainement préféré que ce show soit
effectué par Sébastien Buemi mais le pilote vaudois était retenu par d’autres
obligations, nous a précisé Olivier Volery. Qu’à cela ne tienne, Patrick
Friesacher s’est très bien acquitté de sa tâche en faisant virevolter sa
monoplace de F1 avec beaucoup de panache avant de terminer son spectacle en
beauté avec une série des donuts sur le logo de TAG Heuer qui se trouvait sur
le parking de l’entreprise.
«J’adore effectuer ce genre de démonstrations», nous a confié le pilote autrichien qui a disputé 11 grands prix de F1 au sein de l’écurie Minardi en 2005, la dernière année avant que cette équipe italienne ne s’appelle, à partir de la saison suivante, Toro Rosso. «Aujourd’hui, je ne dispute plus de courses et je travaille en tant qu’instructeur sur le circuit du Red Bull Ring, en Autriche, avec des formules Renault 2.0 et 3.5 ainsi qu’avec des KTM X-Bow. C’est toujours un énorme plaisir de piloter des machines aussi fantastiques que ces F1 d’il y a quelques années. Avec leur moteur 8 cylindres, elles font en effet beaucoup plus de bruit que les F1 actuelles, propulsées par seulement 6 cylindres. Ma dernière démonstration de ce genre remonte à deux mois et, cette année, pour différents baptêmes de F1, j’ai également piloté à trois reprises la Formule 1 biplace de Red Bull à Barcelone, à Spa et à Monza.»
«J’adore effectuer ce genre de démonstrations», nous a confié le pilote autrichien qui a disputé 11 grands prix de F1 au sein de l’écurie Minardi en 2005, la dernière année avant que cette équipe italienne ne s’appelle, à partir de la saison suivante, Toro Rosso. «Aujourd’hui, je ne dispute plus de courses et je travaille en tant qu’instructeur sur le circuit du Red Bull Ring, en Autriche, avec des formules Renault 2.0 et 3.5 ainsi qu’avec des KTM X-Bow. C’est toujours un énorme plaisir de piloter des machines aussi fantastiques que ces F1 d’il y a quelques années. Avec leur moteur 8 cylindres, elles font en effet beaucoup plus de bruit que les F1 actuelles, propulsées par seulement 6 cylindres. Ma dernière démonstration de ce genre remonte à deux mois et, cette année, pour différents baptêmes de F1, j’ai également piloté à trois reprises la Formule 1 biplace de Red Bull à Barcelone, à Spa et à Monza.»
Patrick Friesacher a disputé 11 grands prix de F1 en 2005. Photo TAG Heuer |
L'entreprise autrichienne de boissons énergétiques possède en
effet différentes équipes en mesure d’effectuer de telles démonstrations de
roulage avec plusieurs F1, qu’elles soient monoplaces ou biplaces. «Nous sommes
vraiment très fiers d’être leurs partenaires. Cela nous permet de mettre
particulièrement bien avant la longue histoire qui unit TAG Heuer au sport
automobile», ajoute Olivier Volery.
Patrick Friesacher en compagnie de quelques admiratrices. Photo Laurent Missbauer |
On relèvera enfin que, pour bon nombre d’invités, ce déplacement à La Chaux-de-Fonds s’est conclu par la visite du musée TAG Heuer. Celui-ci vaut indiscutablement le voyage. Il retrace dans le détail l’implication de la manufacture horlogère chaux-de-fonnière non seulement en F1, mais également au Rallye Monte-Carlo, dans les compétitions américaines et dans la célèbre Carrera Panamericana. Trois mannequins revêtus des combinaisons de Danica Patrick, la première femme à avoir remporté en 2008 une course d’Indy Car, d’Ayrton Senna et de Clay Regazzoni y sont par ailleurs exposés. Il en va de même pour les montres de Jacky Ickx et de Ronnie Peterson ainsi que pour les casques de Lewis Hamilton et de Jo Siffert. Ce dernier, peut-on lire dans une vitrine explicative du musée, a été pris comme modèle par l’acteur américain Steve McQueen dans le rôle du pilote Michael Delaney dans le film Le Mans. Steve McQueen porte ainsi dans ce film une montre Monaco de la marque Heuer, «le sponsor préféré du champion suisse».
Les casques de Lewis Hamilton et de Jo Siffert au musée TAG Heuer. Photo Laurent Missbauer |
Panneau explicatif au musée TAG Heuer de La Chaux-de-Fonds. Photo Laurent Missbauer |
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